La construction des identités de groupes au cœur des blogs voyage francophones

Eugénie Pereira Couttolenc

Laboratoire EDA (Université Paris Cité) / Unige

Abstract: In the theoretical framework of discourse analysis and according to a constructivist conception of cultures, we expose the linguistic means by which the authors of 8 French-speaking travel blogs stage the dialectic of cultural identity. Once the context of this study is precised, we illustrate the results with examples from a corpus composed of more than a hundred blog posts gathered between 2016 and 2023. Then we demonstrate how personal pronouns, use of foreign lexical terms and group designations weave a symbolic boundary between inhabitants of host countries and French-speaking visitors while reinforcing feelings of belonging to the same cultural and social group.
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Keywords: analyse du discours; construction identitaire; désignations identitaires; emprunts linguistiques; altérité; blogs voyage

1 Introduction

Tout individu se signifie discursivement comme possédant une apparte­nance socioculturelle et effectue constamment un travail d’appariement basé (1) sur les représentations que celui-ci a de lui-même, de son environnement, de sa société d’origine, de l’Autre Même et de l’Autre Différent et de l’objet de l’échange et (2) sur les relations qu’il entretient avec chacun de ces éléments. Dans un cadre de réflexion relevant de l’analyse du discours, on interroge les images discursives du Même et de l’Autre dans des billets de blogs voyage francophones. La question posée est la suivante : les récits viatiques – qui témoignent d’un déplacement pour le plaisir au sein d’une communauté sociodiscursive[1] distincte de celle du narrateur – sont-ils porteurs d’indices langagiers qui démontreraient la présence d’une invitation à la découverte ou à la déconstruction des stéréotypes culturels ? Une fois décrits le cadre théorique et les entrées d’analyse, on expose les moyens linguistiques par lesquels les processus de catégorisation identitaire se matérialisent et on fait état des résultats obtenus.

2 Contexte de la recherche

S’il est établi que 68% des touristes consultent les évaluations et les commentaires publiés en ligne en amont de leur départ (cf. Armutcu, Ahmet & Amponsah 2023: 1-2), le phénomène de suivi des recommandations formulées par les influenceurs  voyage (cf. Pereira Couttolenc 2024: 112-114) surprend : comment un individu inconnu du grand public peut-il disposer d’un ascendant sur les aspirations et sur les comportements des internautes ?

2.1 Les nouveaux mages de la prescription touristique

Les travel nomads se déclarent amateurs passionnés de voyage. De fait, tandis que Myriam[2], Mathilde[3] ou encore Mylène et Mickaël[4] exercent une profession pour subsister à leurs besoins quotidiens, ils partagent régulièrement leurs aventures sur leur blog, leurs comptes Instagram ou sur leur chaîne YouTube. Sans être des aruspices annonçant l’avènement de nouveaux hauts-lieux du tourisme, les influenceurs orientent, par leurs témoignages, leurs photos et les informations qu’ils diffusent, le regard des futurs voyageurs vers telle ou telle destination. Les créateurs de contenu ne sont pourtant ni des experts ni des professionnels de l’industrie du tourisme. En revanche, ce ne sont pas non plus de simples profanes puisqu’ils sont dotés de compétences rédactionnelles et numériques : ils animent des sites web ; ils maîtrisent la production et la publication de contenu multimédia ; ils orientent les parcours de navigation afin de dynamiser leur positionnement dans les moteurs de recherche, etc. Pour constituer le corpus de l’étude, on a réuni plus de 170 billets provenant de huit blogs voyage sélectionnés selon des critères arbitraires de visibilité et d’ancienneté et suivis entre 2016 et 2023 au cours d’un précédent travail de recherche.

2.2 Analyse du discours et conception de la culture

L’analyse du discours étudie les formes linguistiques d’un énoncé en tant que celui-ci porte les traces de la circulation des discours et qu’il témoigne des représentations sociales véhiculées dans une société (cf. Maingueneau 2014: 43). Ainsi, pour questionner les dynamiques représentationnelles des processus identitaires, on a mobilisé les outils théoriques et méthodologiques de cette discipline pour effectuer un recueil et une description fine de certaines marques langagières et de leurs conditions de production. Une fois mises en relation ces formes avec les fonctions pragmatiques inférées du cotexte, il a alors été possible d’en déduire les images discursives que l’énonciateur donne à voir de lui-même, de son énonciataire ainsi que du thème de l’échange (cf. Moirand 2007). Par suite de la récurrence et de la convergence de ces indices, on a formulé des hypothèses quant aux représentations du groupe sociodiscursif et culturel auquel celles-ci sont rattachées.

En accord avec les principes présentés supra, on a adopté une conception constructiviste, subjective et interactionnelle de la notion de culture(s), qui met l’individu au cœur de son approche (cf. Abdallah-Pretceille 2013: 18). Selon cette orientation, les cultures ne peuvent être saisies en dehors des pratiques et des discours qui les actualisent et les rendent visibles (cf. Ogay et al. 2010: 26). On a donc observé les manifestations de la dialectique du Même et de l’Autre par le biais de la reconstitution des images discursives que les locuteurs mobilisent lors de leurs prises de parole tantôt pour se désigner, pour s’adresser à leurs allocuteurs ou pour évoquer les habitants des pays hôtes.

2.3 La construction de l’identité en discours

Entre similarité et altérité, la dynamique de l’identité culturelle se met en scène dans un dialogue constant avec autrui qui peut prendre les formes linguistiques suivantes : (1) une opposition symbolique dans l’emploi des embrayeurs de la personne et des déictiques[5] référant à la spatialité (cf. Maingueneau 2021: 88) ; (2) la mobilisation de catégories identitaires constituant un « répertoire évolutif et de référence dans lequel on “classe” autrui » (Blanchet & Francard 2003: 19). La mise en mots de ces frontières symboliques s’effectue via des toponymes ou d’autres mécanismes linguistiques tels que la comparaison. De la sorte, ce sont les « désignations des groupes par leurs propres membres ou par des membres perçus comme extérieurs » (Denimal 2013: 134) qui fondent les « identités dynamiques ethnico-culturelles » (ibid.) en présence (cf. Barth 1969). Dans la mesure où la parole des influenceurs vise à partager un vécu à l’étranger auprès d’un public de lecteurs francophones, le recueil puis la description de ces diverses formes se sont avérés deux étapes d’analyse prolifiques pour répondre à la problématique de l’étude.

3 Résultats

On illustre les affirmations présentées infra d’extraits qui font état de la manière dont les créateurs de contenu se désignent, interpellent l’attention de leurs lecteurs et, enfin, dressent les portraits des habitants de la culture hôte.

3.1 Les formes de l’autodésignation

La caractérisation des embrayeurs de la personne a permis d’identifier trois schémas énonciatifs dans lesquels les locuteurs se désignent comme source du discours. La situation la plus fréquemment rencontrée dans le corpus est celle de la correspondance entre la marque grammaticale du sujet et celle de la personne du discours (cf. Benveniste 1966: 261) à l’instar de l’extrait (1) :

(1) C’est un grand moment de solitude où je regarde des photos zoomées de tout ce qui déconne dans ma bouche.

Le pronom sujet je et l’adjectif possessif ma associé au cotexte de l’énoncé ne laissent de place à aucun doute puisque les deux marques renvoient à la locutrice. Le deuxième schéma relevé est celui concernant les occurrences de la marque de la première personne du pluriel. Ce nous, matérialisé dans l’énoncé (2), inclut tant l’énonciateur que ses compagnons de voyage et exprime une valeur exclusive à l’égard du lectorat (cf. Kerbrat-Orecchioni 1980: 41).

(2) Comme vous le savez, […] nous avons fait le tour des visites possibles donc j’aimerais partager avec vous une liste des lieux que nous avons préférés ainsi que quelques conseils pratiques pour bien profiter de Portsmouth avec les enfants.

Enfin, une troisième situation énonciative a été remarquée : celle de l’emploi du pronom indéfini on mis pour un nous à valeur exclusive, là encore, des membres composants l’auditoire. Du fait de sa polyvalence, la forme on répond à différentes intentions que seule l’étude du cadre énonciatif a pu éclairer. Ainsi, dans l’énoncé (3), une blogueuse relate l’annonce de son départ pour les États-Unis en utilisant la marque on tant pour se désigner que pour impliquer son conjoint. Ce sont les indices temporels du passif d’état (c’est décidé) et la mention des proches de l’auteure (la famille, des amis) qui éclaircissent le référent à attribuer aux différentes occurrences du pronom dans les deux segments on part aux Etats-Unis et on doit faire face à de bien étranges questions.

(3) Ça y est ! C’est décidé, on part aux États-Unis. Mais alors qu’on s’attendait à un peu de soutien et d’encouragements de la part de la famille et des amis, on doit faire face à de bien étranges questions…

Dans ces deux situations, on implique, sans nul doute, le couple de futurs expatriés.

3.2 Les formes de l’hétéro-désignation

Les blogueurs interpellent l’attention de leurs interlocuteurs via les divers rôles que ces derniers peuvent endosser. Ainsi, c’est à la figure de l’internaute-utilisateur du site que s’adressent, tout d’abord, les auteurs et ce de manière explicite. Dans l’exemple exposé ci-après, la locutrice rapporte un besoin qui pourrait être ressenti par plusieurs individus navigant sur son blog: celui d’entrer en contact avec elle.

(4) Si vous souhaitez me contacter, merci d’utiliser la page Contact […] Au plaisir de vous retrouver sur mon nuage …Miryam. [sic]

Or, pour établir une relation avec la blogueuse via l’interface du web, l’internaute réalise une suite d’actions qu’il exécute seul face à son écran. Par exemple, il active, par un clic, l’hyperlien associé au segment contact avant de remplir un formulaire. Ce simple geste – qu’il n’est possible de réaliser qu’individuellement – associé à la plasticité de la marque grammaticale vous (cf. Maingueneau 2021: 106-107) permet d’interpeller doublement l’interlocuteur : en tant que personne physique mais également en tant qu’instance énonciative appartenant à la collectivité des usagers du site.

Le recueil des formes linguistiques engageant les énonciataires a permis d’identifier un cas particulier d’emploi de la marque de la première personne du singulier pour accrocher l’attention des interlocuteurs. Ainsi, dans le segment j’achète le mini guide, recueilli dans le blog de Mathilde, l’embrayeur je ne désigne pas la locutrice, mais formule une invitation destinée aux internautes pris dans leurs rôles de potentiels acquéreurs de l’ouvrage. Ce je est alors un non-déictique instructionnel[6] qui peut être assumé par n’importe quel lecteur du billet. Enfin, un dernier cas a été identifié. Les locuteurs semblent, en effet, s’adresser à leur lectorat comme si celui-ci était composé d’individus façonnés à leur image et qui formerait une communauté d’autres Mêmes. L’analyse des embrayeurs de la personne on et vous dans les exemples (5), (6) et (7) révèle ainsi un processus d’assimilation entre les hypothétiques besoins des internautes et ceux exprimés par les blogueurs.

(5) Les questions qui fâchent quand on s’expatrie.
(6) Vous retrouverez sur ce blog le récit de mes voyages et quelques astuces pratiques ! […] vous trouverez également quelques conseils pour voyager seul(e).
(7) J’espère vous apporter ce déclic qui vous donnera envie de faire vos va­lises en famille, vous montrer que c’est possible et vous donner des idées de destinations.

Dans le cas (5), la marque on inclut tant l’auteure et son compagnon que tout individu vivant ou considérant un projet de mobilité internationale. L’absence d’occurrence de la première personne dans le cotexte permet de viser, certes, un public aussi large que possible, mais un public qui se trouverait dans une situation proche de celle de l’auteure du billet. Le même procédé se manifeste dans les extraits (6) et (7). La deuxième personne du pluriel vous s’adresse explicitement aux lecteurs auxquels sont assignés des contraintes, des projets ou des envies similaires à celles et ceux des blogueurs. Ainsi, l’énoncé (6) construit l’image discursive d’une personne qui aspirerait à voyager « seul(e) » tandis que l’exemple (7) tend à affirmer qu’il est viable d’associer enfants et expériences viatiques. Ces énoncés reflètent, chez leurs locuteurs, la projection d’attributs (avoir une famille) et d’intentions supposées (désirer mais ne pas oser voyager en famille). Les auteurs des blogs s’adressent vraisemblablement à un autre soi-même, un autre Même.

3.3 La figure discursive du médiateur interculturel

Certains thèmes traités dévoilent une autre fonction incarnée par les influ­enceurs : celle de l’intermédiaire culturel.

3.3.1 Entre culture cible et culture hôte : le rôle de la comparaison

Des comptes rendus d’expatriation et des descriptions de traits culturels ponctuent les billets. Le contraste entre les pratiques est alors souligné au prix d’un constant aller-retour entre les habitudes du pays d’origine et celles du pays visité. Par exemple, dans un billet sur l’apprentissage de la conduite en Angleterre, les désignations toponymiques et les moyens langagiers de l’opération de comparaison se succèdent pour décrire le pays, le groupe des Anglais ou celui des Français :

 

Tableau 1: Les marques désignant le pays hôte dans le post « Conduire en Angleterre »

Les substantifs et les adjectifs qualificatifs se succèdent et dessinent en creux la posture discursive d’un individu résidant à l’étranger et compétent, à ce titre, pour témoigner des différences de comportements observés. Les comparatifs tels que moinspas aussi bien quepar rapport à, un peu moins que ou les marqueurs de l’intensité (cf. Romero 2017) comme très pointent l’existence d’une évaluation réalisée à partir d’une échelle de mesure supposée commune entre auteurs et lecteurs. Ainsi, en relatant leurs expériences interculturelles, les blogueurs se font la voix de la découverte d’habitudes sociales distinctes.

3.3.2 Traitement des emprunts linguistiques

Dans le corpus, les emprunts linguistiques font l’objet d’une précision au sein de parenthèses ou via un lien hypertextuel. L’emplacement typographique et l’hyperlien sont alors le lieu où se rejoignent les deux communautés sociodiscursives en présence. Les énonciateurs proposent en effet des explications de pratiques spécifiques à la culture hôte ou traitent de la signification d’un lexème n’ayant pas d’équivalent en français. Mathilde, par exemple, ponctue ses récits de termes anglais et de gloses explicatives.

(8) Et me frotter ne serait-ce que quelques heures au PCT (à dire piciti) me faisait envie, juste pour faire semblant d’être une vraie hikeuse (randonneuse). [sic]

(9) Après la journée d’exploration en voiture et la nuit au camping, on était super dusty (poussiéreux). [sic]

Jordy Meow, un autre blogueur, mobilise des procédés identiques pour apporter un éclaircissement sur la compréhension d’un terme japonais tout en sollicitant les affordances du blog. Dans l’extrait (10), le terme ryokan est défini entre parenthèses tandis que celui de onsen fait l’objet d’un ajout de nature technologique puisqu’un hyperlien y est associé. En l’activant, la navigation du lecteur est alors redirigée vers un article dédié à la traduction et à l’explication des mots japonais.

(10) De nombreux ryokan (auberges japonaises) ont inspiré ce film mais le principal c’est Kanaguya. Il se trouve […] dans un dédale de rues et de onsen [hyperlien vers un billet définissant le terme]. [sic]

Dans le contexte communicationnel du blog voyage, le traitement des emprunts linguistiques permet à l’auteur de l’article de créer un pont entre sa culture d’origine, qu’il présuppose commune aux lecteurs, et la culture hôte, dont il imagine qu’elle est méconnue ou peu connue de ces derniers.

3.4 Les stéréotypes culturels

En sus des désignations identitaires présentées supra (cf. Tableau 1), l’image de l’Autre surgit aussi sous l’angle du stéréotype culturel. Lors d’un séjour dans le grand canyon aux États-Unis, un arrêt dans un hôtel en bord de route est relaté en ces mots :

(11) [O]n a fini dans un motel standard à John Day, où une troupe de motards faisaient un trip en grosse Harley Davidson.

Les substantifs motel, motards, Harley Davidson ne sont pas sans rappeler l’image du biker, gilet en cuir, bandana noir et lunettes. Le mythe du cowboy est également convoqué dans les descriptions suivantes :

(12) [S]ur les hauteurs du canyon en voiture les routes sont scéniques dignes de western.

(13) [N]ous avons aussi pû prendre une photo en mode « western » sur un cheval au bord d’un gros rocher avec un fond magnifique. [sic]

La blogueuse de The Daydreameuse évoque, quant à elle, les thèmes de la Junk Food lorsqu’elle traite des habitudes alimentaires américaines dans un passage où ironie et clichés culturels se mêlent :

(14) [P]ays hautement gastronomique, les États-Unis raviront vos papilles ! Ahem… Pas vraiment. Mais vous ne mourez pas de faim, c’est sûr ! Entre fast foods et restaurants : vous n’aurez que l’embarras du choix. [sic]

De ces indices langagiers, on infère que l’idée qui prévaut dans la réalisation du voyage et qui est transmise aux lecteurs n’est pas tant de découvrir un pays dans son quotidien ni d’interagir avec ses habitants, mais de valider une image de la destination construite en amont. Le désir de rencontre de l’Autre ou de l’ailleurs s’efface au cours du séjour au profit de ce qui est déjà connu. Ce même connu mène, alors, à la mobilisation d’images culturelles figées dans le temps et dans l’espace selon une forme d’herméneutique fermée qui caractérise les routines langagières des écrits de la communication touristique.

4 Conclusion

En conclusion de ce travail d’analyse sur un corpus composé des productions numériques de huit influenceurs voyage, deux images discursives ont été inférées à partir du relevé puis de la caractérisation des unités linguistiques matérialisant les processus de la dialectique identitaire. Tout d’abord, les moyens langagiers par lesquels les blogueurs construisent dans leurs posts l’image qu’ils se font des membres de leur communauté de followers ont démontré que cette représentation se forge, à la manière d’un miroir, à partir d’une projection de leurs propres attributs et de leurs aspirations : les interlocuteurs sont des autres Mêmes. La seconde image discursive est celle que les locuteurs donnent à voir des pays hôtes et de leurs habitants : ce sont les Autres culturellement différents. Articulant ces deux figures pour satisfaire leurs intérêts et les attentes supposées de leur auditoire, les travel bloggers revêtent alors la panoplie du médiateur culturel. Si les emplois des em­prunts linguistiques confortent cette prise de position discursive, les marques de la personne, les toponymes, les désignants identitaires et la mobilisation de stéréotypes culturels tendent, pour leur part, à renforcer les processus d’identification et de différenciation entre le groupe des Mêmes et celui perçu comme étant composé par les Autres. Là où l’introduction de la nuance dans la perception culturelle serait attendue, voire espérée, seule la consolidation de l’essentialisme identitaire apparaît.

Figure 1 : Schéma de la consolidation des identités de groupe et du rôle de conciliateur culturel dans les blogs du corpus présenté lors de la Conférence Internationale XII. Dies Romanicus Turicensis du 28-29 septembre 2023 à l’Université de Zurich

Références bibliographiques

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Romero, Clara (2017). L’intensité et son expression en français, Paris, Éditions Ophrys.


  1. Les communautés sociodiscursives désignent des ensembles de locuteurs partageant au moins une langue et un même stock de ressources communicatives (cf. Kerbrat-Orecchioni 1994: 16-17).
  2. <https://www.instagram.com/nuage_nomade_/>.
  3. <https://www.maathiildee.com>.
  4. <https://www.uncoupleenvadrouille.fr/a-propos-de-nous/>.
  5. Ces unités linguistiques impliquent, du fait de leur fonctionnement sémantico-référentiel, une prise en considération d’éléments constitutifs de la situation énon­ciative pour être analysés (cf. Mondada 2002: 129).
  6. Je remercie Patricia von Münchow, Professeure en Sciences du langage à l’Université Paris Cité, pour cette précision.

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